Avant de procéder à un changement de syndic de copropriété, il est nécessaire que vous sachiez la différence entre les types de syndic. Chacun vous procure des avantages considérables. Certains représentent une solution rassurante, tandis que d’autres sont gages d’économie et de proximité. Voyez plus de détails à travers les lignes qui suivent.
Syndic professionnel
Quelle procédure pour changer de syndic ? Le choix du type de syndic fait partie des étapes à ne pas négliger lorsque vous voulez changer de syndic. En ce qui concerne le syndic professionnel, il s’agit du prestataire le plus rassurant de tous. En effet, il justifie de toutes les garanties exigées pour exercer le métier :
- Titulaire d’une carte professionnelle de gestion immobilière valide ;
- Disposant d’une garantie financière destinée à garantir les fonds détenus en cas de faillite, et titulaire d’une assurance couvrant sa responsabilité civile professionnel ;
- Etc.
Toutefois, cette qualité a un prix. Les honoraires du syndic professionnel peuvent être élevés. Les frais liés aux actions non prévues au contrat, telles que la convocation à une AG extraordinaire, sont en supplément de la facture.Voici un comparateur de syndic de copropriété à votre disposition.
Vu dans cette optique, le syndic professionnel est parfait pour les grandes et moyennes copropriétés, avec des besoins importants dont les charges sont réparties sur un plus grand nombre de copropriétaires.
Mais sachez qu’il existe un moyen de profiter de l’expertise d’un syndic professionnel sans se ruiner. Actuellement, on peut recourir à un syndic en ligne. Il s’agit d’un syndic professionnel dématérialisé. Les honoraires sont moins élevés que ceux des gestionnaires traditionnels.
Syndic non-professionnel
Il existe deux types de syndic non-professionnel :
Syndic bénévole
Pour les petites propriétés, il vaut mieux opter pour un syndic bénévole pour assurer la gestion de l’immeuble. Cette solution est efficace pour diminuer les charges de copropriété, qui peuvent peser lourd à chaque propriétaire.
Le syndic bénévole peut s’agir d’un copropriétaire ou de son conjoint. Il doit être élu par la majorité des copropriétaires lors d’une assemblée générale. Pour couvrir sa responsabilité éventuelle, il doit souscrire une assurance. Et pour la gestion des affaires de la copropriété, comme un professionnel, il est dans l’obligation de respecter la réglementation régissant un syndic de copropriété, loi Alur.
Le syndic bénévole peut recourir à des prestataires externes pour assurer sa mission.
Syndic coopératif
Le syndic coopératif n’est autre qu’un copropriétaire élu par les conseillers syndicaux en leur sein. Il a pour mission de gérer l’immeuble, et ce, en collaboration avec les membres du conseil syndical.
L’avantage avec ce type de syndic, c’est que la gestion de l’immeuble est assurée à 100 % par les copropriétaires, sans intervention externe.
Le syndic coopératif exerce sa mission à titre de bénévole. Toutefois, les frais dans le cadre de l’exercice de ses tâches sont remboursés sur factures.
Ce type de syndic est fait pour les petites copropriétés. Il permet d’économiser des frais considérables.
Syndic secondaire
Ce type de syndic est nécessaire pour une copropriété comportant plusieurs immeubles ou groupes d’immeubles séparés physiquement. Donc, chacun de ces groupes est géré par un syndic. Cette option s’avère avantageuse, car elle permet d’apporter une réponse de proximité au problème du quotidien. Par conséquent, une meilleure réactivité de la part du syndic.
Autres professionnels
Parmi les professionnels qui peuvent assurer la mission d’un syndic de copropriété, il y a aussi les notaires, les huissiers et les géomètres. Malgré le fait qu’ils assurent dans le domaine, ils sont moins connus du grand public. Leurs coûts sont aussi réputés élevés.
Vous avez maintenant une liste non-exhaustive de type de syndic pour assurer la gestion d’une copropriété. Vous pouvez en trouver d’autres, mais sachez qu’ils servent surtout à des situations exceptionnelles. Syndic judiciaire, syndic provisoire, etc.